Fondée sur la volonté de donner vie à des projets familiaux uniques, cette plateforme s’adresse aux femmes et aux couples pour qui la parentalité emprunte un chemin singulier. Qu’il s’agisse de couples hétérosexuels rencontrant des difficultés à concevoir, de couples lesbiens souhaitant fonder une famille, ou de femmes célibataires choisissant la maternité en solo, cette initiative facilite des rencontres authentiques avec des donneurs. Ce service, innovant et respectueux, permet de faire naître des familles modernes et diverses, en honorant le parcours de chaque individu vers la parentalité désirée.
La problématique
Face à ce désir de maternité, deux principales options s’offrent à elles :
La PMA (Procréation Médicalement Assistée)
La PMA est souvent la première option envisagée. Toutefois, en France, cette démarche reste complexe et contraignante. Malgré la loi bioéthique de 2021 qui a élargi l’accès à la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes, plusieurs freins subsistent :
- Délais d’attente interminables, pouvant aller jusqu’à plusieurs années.
- Pénurie de donneurs, avec seulement 676 donneurs en 2023 pour plus de 7 600 femmes en attente.
- Coût élevé, jusqu’à 4 000 euros par tentative dans le privé.
- Suppression de l’anonymat des donneurs, soulevant des inquiétudes tant pour les receveuses que pour les donneurs.
- Limite d’âge de 43 ans, excluant certaines femmes désireuses d’être mères plus tardivement.
L’avenir juridique de la PMA reste incertain. Aujourd’hui, un donneur ne peut ni reconnaître l’enfant ni être tenu financièrement responsable, mais les lois pourraient évoluer. Cette instabilité pousse certaines femmes à chercher des alternatives hors du cadre médical.
Face à ces incertitudes, de nombreuses femmes préfèrent se tourner vers des cliniques étrangères (Espagne, Belgique, Danemark), où les procédures sont plus accessibles mais entièrement à leur charge.
Des dérives existent, comme le cas de Jonathan Jacob Meijer, surnommé "l’homme aux mille enfants", qui a multiplié les dons dans de nombreux centres et cliniques à travers le monde sans contrôle strict, soulevant des questions éthiques sur la traçabilité génétique.
L’insémination non consentie
Lorsqu’elles n’ont ni accès à la PMA ni les moyens de la financer, certaines femmes ont recours à des pratiques risquées pour concevoir. On parle alors de "vol de semence", une méthode qui consiste à tromper un partenaire sexuel lors d’un plan cul, en lui faisant croire qu’il s’agit d’une relation uniquement motivée par le plaisir, alors que l’objectif réel est une insémination à son insu. Cela peut prendre plusieurs formes :
- Mentir sur l’utilisation d’un contraceptif (pilule, stérilet, etc.), lors d'un rapport non protégé.
- Récupérer le sperme contenu dans un préservatif après un rapport.
- Percer discrètement un préservatif pour provoquer sa rupture, lors de l’éjaculation.
Ces pratiques posent des problèmes éthiques et sanitaires majeurs :
- Risque élevé d’IST, faute de dépistage préalable.
- Manipulation du consentement, où l’homme n’est pas informé de l’intention réelle du rapport.
- Conséquences juridiques, notamment en cas de reconnaissance de paternité involontaire.
Ces situations créent un terrain glissant, où plaisir et désir de maternité s’entremêlent dans un cadre de tromperie.
Une solution (pas parfaite, mais viable)
Face à ces problématiques, SYNGAMY propose une alternative, visant à mettre en relation des donneurs et des receveuses dans un cadre plus structuré. L’objectif ? Offrir une solution intermédiaire entre la rigidité de la PMA et les dangers des méthodes informelles.
Un cadre plus serein et structuré
SYNGAMY mise sur l’information et la transparence :
- Dépistage des IST, garantissant une meilleure sécurité sanitaire.
- Mise en relation encadrée, évitant toute manipulation ou non-consentement.
- Respect des attentes mutuelles, pour s’assurer que chaque partie est en phase avec la démarche.
Bien sûr, aucune plateforme ne peut garantir un respect absolu des engagements de chacun, mais SYNGAMY permet de réduire considérablement les risques et d’instaurer une relation de confiance entre donneurs et receveuses.
Méfiez-vous des journalistes
Dès qu’un reportage traite du don de sperme, le ton est souvent racoleur. "Le marché noir du sperme", "Dons illégaux : l’enquête choc"… Autant de titres sensationnalistes qui surfent sur les peurs et les clichés. Bien sûr, il existe des dérives, mais les médias adorent se focaliser sur les pires cas, ignorant les nombreuses histoires positives et les solutions viables qui émergent.
À force de diaboliser ces démarches alternatives, ces reportages biaisés empêchent un débat apaisé et constructif sur une réalité bien plus nuancée.
Les fondements du projet
Ce projet est le fruit d'une réflexion approfondie et d'une année entière de travail. De la phase initiale de conceptualisation à la mise en œuvre concrète, chaque étape a été soigneusement pensée et structurée.
De l'idée à la réalité, un site dédié à la parentalité.
Le nom de domaine "syngamy.life"
"Syngamy", ou "Syngamie" en français, désigne la fusion des gamètes mâle et femelle, autrement dit la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule, donnant naissance à un zygote, première cellule d’un nouvel individu.
Ce processus se déroule en trois étapes clés :
- Fusion des membranes : Le spermatozoïde fusionne avec l’ovule, permettant au noyau de pénétrer.
- Fusion des noyaux : Les noyaux haploïdes des gamètes se combinent pour former un noyau diploïde.
- Recombinaison génétique : Les gènes se mélangent, établissant le patrimoine unique du futur embryon.
"Life", ou "Vie" en français, renvoie à l’essence même de ce processus : la création d’une nouvelle vie, en parfaite harmonie avec l’objectif du don de sperme, qui est de permettre la conception d’un nouvel être humain.
Syngamy.life : là où tout commence.
Le slogan "Concevez autrement"
Il s'agit d'un engagement à soutenir une parentalité libre et personnelle, respectant la diversité des projets familiaux, loin des conventions sociales et religieuses traditionnelles. Ce principe affirme que chacun, qu'il soit célibataire, en couple, homosexuel ou hétérosexuel, peut fonder une famille selon sa propre vision, en valorisant l'amour parental au-delà des normes hétéroparentales ou maritales. Ce message met en avant l'évolution des valeurs familiales, soutient l'autonomie des femmes et encourage une redéfinition de l'amour et de la responsabilité parentale. "Concevez autrement" prône la diversité et l'inclusion, normalisant différentes formes de familles en fonction des choix et des désirs individuels, sans jugement ni contrainte.
Le logo
Il représente un ovule entouré de la semence issue d’un don, illustrant la rencontre essentielle entre le désir de parentalité et le don de vie. Le spermatozoïde pénétrant l’ovule symbolise le moment clé de la syngamie, où les gamètes s’unissent pour donner naissance à une nouvelle vie. Les autres spermatozoïdes autour de l’ovule rappellent le processus naturel de conception, rendu possible ici grâce à un acte de générosité. Avec ses lignes douces et ses teintes apaisantes, le logo reflète l’esprit bienveillant et inclusif de la plateforme, qui accompagne chaque personne dans son projet de famille.
Le modèle économique de la plateforme
Cette plateforme est totalement gratuite et le sera pour toujours. Elle a des coûts (€600 par an pour le nom de domaine et l'hébergement), que j'assume personnellement. Je suis donc également donneur, en donnant de mon temps et de mon argent pour ce projet.
Si la plateforme vous aide à concrétiser votre projet de famille, vous pouvez envisager de faire une donation (de 5 à 50 euros). Cela permettra de garantir la pérennité de celle-ci et d'aider d'autres femmes à leur tour.
Quand on donne, tout le monde reçoit.
Le don de sperme : Un acte généreux à la portée de tous
Accessible à de nombreux hommes en bonne santé, ce geste simple peut avoir un impact immense sur la vie de ceux qui ont besoin d'un coup de pouce pour fonder une famille. Que ce soit pour des couples en difficulté ou des personnes célibataires souhaitant devenir parents, chaque don compte et contribue à transformer des vies.
Pourquoi ne pas en faire profiter celles qui en ont besoin ?
Les chiffres étonnants
Un homme éjacule entre 2 et 5 ml de sperme par éjaculation, avec une fréquence moyenne de 2 à 7 fois par semaine, soit environ 100 à 365 fois par an. Sur une durée de vie sexuelle estimée à 50 ans, il pourrait éjaculer entre 5 000 et 18 000 fois, produisant ainsi 10 à 90 litres de sperme. La quasi-totalité de ce sperme ne sera jamais utilisée pour la fécondation, car la plupart des éjaculations surviennent hors des contextes de procréation (masturbation ou rapports non procréatifs) et même lors de rapports visant à concevoir, seule une infime fraction des spermatozoïdes est nécessaire. Ainsi, la majorité du sperme produit est "gâchée" en ce sens qu’il n’est pas utilisé pour la reproduction.
Et la légalité dans tout ca
Dans un monde où certains gouvernements se disent ouverts et progressistes, il est paradoxal de constater qu’alors qu’un enfant peut être encouragé à prendre des décisions radicales concernant son identité de genre, des adultes libres et responsables se voient souvent privés de la possibilité de donner leur sperme pour aider d’autres à fonder une famille. Ce geste, pourtant naturel et volontaire, est entravé par des restrictions « moralisatrices » et une éthique à géométrie variable que les penseurs de la bien-pensance et de la « modernité » nous imposent.
Pourquoi exercer un contrôle si rigide sur un acte fondamentalement humain, alors même que la société prône la liberté individuelle, tout en empêchant paradoxalement certains choix personnels en matière de parentalité ?
Votre corps, votre choix, votre vie.